Devoirs du soir : comment éviter que cela tourne au cauchemar ?

Le temps des devoirs du soir est revenu… et parfois celui des ennuis qui vont avec. Comment faire que ce temps soit un temps d’apprentissage, et d’échange, serein ?

Bien sûr, ce temps de devoir est fortement impacté par la journée de l’enfant, sa fatigue, ses émotions… certains jours sont plus faciles que d’autres, et cela est bien normal. Voilà toutefois quelques pistes pour que les devoirs se passent au mieux et deviennent un temps d’échange qualitatif parents-enfants.

Tout d’abord, il vaut mieux faire une pause… et ne pas enchaîner trop rapidement les devoirs après l’école, les cours. L’enfant ou le jeune a besoin de se défouler, de se détendre, de prendre le temps de ne rien faire. Dans le même ordre d’idée, les devoirs ne doivent pas durer trop longtemps, au risque d’essouffler et de fatiguer l’enfant. Si vraiment, il y a trop de choses à faire, à rattraper, il vaut mieux fractionner et prévoir des petites pauses.

Ensuite, on installe l’enfant à un endroit propice, qui lui évite les sollicitations et les distractions. Il est évidemment recommandé de travailler sans écran à proximité, afin que l’attention de l’enfant ne soit pas happée par eux. Il est très dur à un enfant, jeune ou adolescent – comme à l’adulte d’ailleurs – d’échapper à la tentation de regarder ce qui se passe sur l’écran allumé. Dans ce cas, son attention ne sera pas entièrement portée sur ses devoirs, il ne travaillera pas efficacement et perdra beaucoup de temps.

Par ailleurs, on prend le temps de se placer à hauteur de l’enfant. Il vaut mieux passer du temps à vérifier ce que l’enfant sait déjà, a compris ou contraire n’a pas compris ou a oublié, plutôt que de le découvrir au fil des devoirs. Beaucoup de temps et d’énergie auront été perdus. Faire raconter sa journée d’école ou de cours, tous les soirs, est un bon moyen de repérer aussi où en est l’enfant et de lui apporter l’aide appropriée.

Enfin, dans la mesure du possible, il est préférable que l’adulte accompagnateur apporte une attention entière à l’enfant qui fait ses devoirs, surtout lorsqu’il est jeune. En se mettant en écoute active, on se connecte à l’enfant, à ses réussites et ses difficultés, on lui apporte une aide appropriée et ciblée et l’on contribue à faire du temps des devoirs un temps d’échange qualitatif.